Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Patchwork
8 décembre 2009

Pourquoi la bouffe ?

Les Rencontres cinématographiques de Cannes vous ont concocté une déclinaison cinématographique alléchante. Après l’écologie et la musique, cette année, place à la cuisine !

Carpaccio de Saint-Jacques marinées aux baies roses, lieu jaune de ligne aux girolles et au foie gras chaud, croustillant glacé chocolat Guanaja et sa crème brûlée pur Arabica. Une farandole de saveurs où le vin tient, lui aussi, un rôle majeur. En France, la gastronomie c’est un art. Plutôt sucré, plutôt salé ? Un penchant pour les comédies romantiques ou pour la science fiction ? En cuisine comme au cinéma, tout est question de sensibilité. Au delà de ça, manger est surtout un art de vivre au quotidien. Pour certains, le repas reste synonyme de partage, pour d’autres il devient prétexte pour s’éclipser. Parce qu’à travers la nourriture tout s’exprime, le cinéma décortique nos comportements pour révéler avec finesse la complexité des relations humaines.

Le cinéma passe à table

Le ventre du cinéma renferme les symptômes d’une époque. De la surconsommation avec La grande bouffe à l’excès des fast-food dans Super size me, du cynisme de Sweeney Todd à l’obsession de la jeunesse dans Nouvelle cuisine : le menu des 22es rencontres cinématographiques de Cannes promet d’être varié. Avec aussi l’humour de Ratatouille, un soupçon de sensualité dans Le chocolat ou encore l’univers fantastique de Delicatessen. Un tour de table de chefs d’œuvre à savourer sans modération !

Projeté en 1895, le repas de bébé des Frères Lumières, un des premiers films de l’histoire du cinéma, fait de la cuisine un thème central. Un thème devenu depuis récurrent. Cuisine et cinéma seraient-ils alors intimement liés ? Le rapport d’un personnage à la nourriture révèle souvent un aspect de son caractère, dévoile sa sensibilité. Une sensibilité qui fait écho à l’émotion du spectateur. Devant son assiette comme face à son écran, chacun régit différemment.

Finalement une séance de cinéma c’est un peu comme un bon vin. Il faut savoir s’imprégner d’une atmosphère comme on se laisserait emporter par les effluves. Voyager hors du temps et apprécier la virée.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Patchwork
Newsletter
Publicité