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Patchwork

23 décembre 2009

Jamie Culum

Dernier album du ô combien talentueux...

jamie_culum

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22 décembre 2009

Result

Retour sur une semaine pro tournage... la min'30 à voir absolument

http://www.youtube.com/watch?v=OIU1T5LYrBk

18 décembre 2009

Ambiance Brazil au Majestic

Cannoises pomponnées, fauteuils alignés, le décor est posé au Majestic Barrière de Cannes. La salle est presque pleine quand les huit musiciens entrent en scène. Style branché, chemise blanche et fines bretelles pour le leader du groupe, costar d’occasion pour le pianiste, pour les autres un béret. Le concert démarre dans une ambiance feutrée, un solo au saxophone, quelques notes de piano. Classique pour du jazz jusqu’ici. Mais très vite l’acide rythmique (basse/batterie) est enrichit par des sonorités venues d’ailleurs : la frappe d’une conga (grand tambour), celle d’un bongo (petit tambour), pas moins de trois percussionnistes pour un mélange harmonieux. En moins de deux minutes, on plonge dans l’univers de ce groupe venu du froid mais qui met le feu. On se surprend à battre le rythme. Les titres s’enchaînent et les instruments tournent, on passe du saxophone à la clarinette, les musiciens deviennent chanteurs : tous en cœurs (enfin presque) clament des Oh-Ah-Oh. Il ne manque plus que des danseuses et on est à Rio de Janeiro. On reste capté, le groupe alterne les improvisations au piano, saxophone, clarinette, et flûte traversière. Magnus Lindgren, le leader du groupe est l’une des figures emblématiques du jazz « made in Sweden ». Ce multi-instrumentaliste Scandinave est issu de l’école du Nord de l’Europe, qui à l’image du groupe E.S.T (Esbjörn Svensson Trio),  réussit l’ouverture vers un public plus jeune en alliant l’acoustique à l’électronique. Après une collaboration avec Aretha Franklin, c’est avec un nouveau projet que le talentueux flutiste, saxophoniste, clarinettiste revient d’un été brésilien où il épousa la samba. Concept « Magnus Lindgren’s Batucada Jazz »  où se mêlent le jazz électro aux « battements » latinos. Nouvel album « Behind The Elbow –  A journey through Rio » en collaboration avec le groupe « Rio Groove Masters ». Un pari réussi, un mélange concluant, un public ravi. Petit bémol, on aurait voulu faire valser les chaises et danser la samba.

En première partie de soirée, Froy Aagre, une saxophoniste norvégienne, présentait son quarter composé d’Andreas Ulvo, Audun Ellingsen et Freddy Wike. Un style très lent, les instruments sont presque effleurés, parfait pour une musique film, mais qui traîne en longueur. On y retrouve toute la définition du Jazz, une véritable improvisation, mais qui pour le coup aurait demandé plus de coordination pour peut-être nous transporter.

16 décembre 2009

De Kyoto à Copenhague

6a00d83451b18369e2011571707ec7970b_450wiCette fois, les représentants des pays en développement sont présents. Et comme ces pays aimeraient… se développer,  il sera plus difficile de parvenir à un accord.

Les promesses du protocole de Kyoto
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio a ouvert la voie et marqué la prise de conscience internationale concernant les risques du changement climatique. Il y a plus d’une décennie, la plupart des pays se sont joints à un traité international, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui reconnu pour la première fois une origine humaine dans l’augmentation des gaz à effet de serre.
Le protocole de Kyoto, signé en décembre 1997, est un prolongement essentiel de cette convention. Il traduit les engagements de 38 pays développés qui se sont engagé à réduire de  5,2% leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990. L’Union européenne visait alors une réduction de 8% (objectif partagé entre les 15 États membres), les Etat-Unis 7% et le Japon de 6%.
Mais en 2001, l’élection de George W.Bush marque un tournant dans les négociations. Le président affirme son opposition au protocole, précisant que son application pénaliserait l’économie américaine. Washington critique également le fait que les pays en voie de développement comme l’Inde ou la Chine ne soient soumis à aucune règle. Les Etats-Unis, qui à eux seuls émettaient à l’époque 30 à 35% du total des gaz à effet de serre d’origine humaine se retirent du projet.
En 2002, l’Union Européenne, le Japon, la Chine et le Canada ratifient le traité. La mise en œuvre effective du protocole de Kyoto intervint le 16 février 2005, suite à la ratification de la Russie en 2004. Il était convenu au départ, que le protocole entrerait en vigueur lorsque l’ensemble des pays concernés représenteraient au moins 55% des émissions mondiales de C02 de 1990, désormais chose faite. En février 2009, 181 États sont signataires. En ce qui concerne les pays en voie de développement, ils n’ont jusqu’alors qu'une obligation d'inventaire de leurs émissions.

Kyoto : quel bilan ?
Parmi les bons élèves, on retrouve la Russie en tête avec une réduction de 34% de ses émissions de GES, suivi de l’Allemagne (-21%), et de Royaume-Uni (-18%). La France reste relativement stable du fait de son énergie nucléaire. Les mauvais élèves ont au contraire laissé s’aggraver leur niveau de pollution, comme l’Espagne (+ 53%) et l’Australie (+30%). Au final, les engagements n’ont pas été honorés. Au lieu des 5,2% fixées, la diminution globale n’a pas excédé les 2,5%. La faiblesse des résultat s’explique en partie par le fait que le protocole de Kyoto tablait sur la mobilisation volontaire des Etats et n’a donc prévu aucune mesure de rétorsion envers ceux qui ne respecteraient pas leurs engagements. Cela changera peut-être dans le prochain traité. En dépit de ces résultats,  le Protocole a permis de mettre fin aux émissions sans limites des GES. Les pays industrialisés se sont associés à la lutte contre le réchauffement climatique, dont ils ne se sentaient pas concerné jusque-là.

Copenhague aura du mal à mettre tout le monde d’accord.
D’un côté, les pays en voie de développement, menés par la Chine et l’Inde sont favorable au maintient du protocole de Kyoto. Mais ils considèrent que cet  accord constitue l’expression de la responsabilité historique des pays développés dans le phénomène du réchauffement climatique. Par conséquent, pour eux,  les pays industrialisés devraient dédommager les pays en développement pour les coûts de la lutte contre le réchauffement. Il voient d’un mauvais œil un traité qui limiterait leurs propres émissions de GES, car ils craignent que cela n’entrave leur développement industriel et réduise meurs perspectives des croissances économique.
A l’opposé, Washington attend un engagement plus net de ses voisins : « Les Etats-Unis n'iront pas à un accord sans que les plus grands pays en développement s'impliquent et prennent des actions réelles" selon une déclaration Todd Stern , chef de leur délégation. Les relations entre les Etats-Unis et la Chine tournent au duel.

L’Europe en position de leadership
A l’issue de cette première semaine de négociation et malgré les tensions, un premier projet d’accord a vu le jour. Ce texte « brouillon », rédigé par le diplomate maltais Michael Zammit Cutajar servira désormais de base aux discussions. Il pose la limite d’une hausse de la température de la planète de 1,5°C ou 2°C (à fixer). Il indique également un objectif spécifique pour les pays industrialisés qui devront réduire leurs émissions, en 2050, de plus de 75%. Mais il ne tranche pas entre contributions volontaires des États et prélèvements automatiques.
Au même moment, l’UE a annoncé une aide directe aux pays pauvres de 7,2 milliards d'euros étalée sur trois ans. Le chèque européen doit financer un pot mondial abondé par les nations les plus riches de près de 7 milliards d’euros par an. L’objectif visé est de permettre aux pays pauvre de supporter les effets négatifs du changement climatique et de leur assurer un développement peu polluant. Pourtant, cette contribution est loin de satisfaire les pays en voie de développement qui regrettent que l’UE ne se soit pas engagée à long terme. Ainsi, la Chine estime «que le financement à court terme n'est pas la réponse» tandis que le représentant du G77 - regroupant 130 pays en développement - la juge tout simplement «insignifiante». Les chefs d’Etat se réuniront vendredi 18 décembre.

11 décembre 2009

Trois policiers et un chauffeur de taxi devant la justice

Le 11 décembre, ils comparaissaient dans une affaire de faux au tribunal correctionnel de Nice.

            Le chauffeur de taxi aurait pu s’en tirer avec une amende de 90 euros, mais il a préféré se vanter d’avoir gardé ses points en soudoyant la police française. La ville de Nice a ouvert une enquête pour corruption. Faute de preuve, il est jugé aujourd’hui pour usage de faux avec les trois policiers qui lui ont « rendu service ». Le procureur a requis contre lui l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le passer avant six mois et une amende de 1500 euros à l’encontre de chacun des agents.

En 2008, un chauffeur de taxi se voit infliger une contravention assortie d’un retrait de quatre points pour un franchissement de feu rouge. A l’époque, il ne dispose plus que de 5 points au compteur. « Je risquais de perdre mon emploi » a-t-il justifié à l’audience. Il explique s’être tourné vers le mari d’une de ses amies, agent de sécurité de la voie publique, qui en fit par à son chef de police. Le motif de l’amende est alors transformé en circulation avec feux de brouillard par l’agent de régie, dernier maillon de la chaîne. Ravi, le chauffeur s’acquitte alors volontiers des 90 euros. Il garde ses points et remercie l’agent ASVP : « Tu viendras manger un bout à la maison ».

Pour l’avocat de l’agent de sécurité, jugé pour complicité d’usage de faux, ce dernier n’a fait que demander : « Il ne sait pas ce qu’il s’est passé après». Il en profite pour comparer le banc des accusés avec un banc public, estimant qu’aucune preuve ne peut être retenue à l’encontre de son client.  Il demande la relaxe, à défaut, une suspension de peine. Même constat pour l’avocat du chef de police, qui comparait pour complicité de délit de faux : « le délit de complicité n’est pas avéré ». L’avocat de l’agent de régie souligne, quant à lui,  la bonne intention de son client, qu’il compare à « la bête du bon Dieu ». Il défend le fait que l’agent aurait pu tout simplement déchirer la contravention, au lieu de se risquer à en modifier le motif : « mon client a voulu faire preuve d’indulgence ».

A ses dires, il ajoute que le président doit prendre en compte que les trois policiers ont reconnus les faits dès le début de l’enquête administrative, précisant avoir agit sous le coup de l’émotion. « Vous avez tous les éléments pour ordonner la relaxe » lance vigoureusement l’avocat de l’agent de sécurité. « On comprend mal l’emportement de la justice. Il était si simple de renvoyer cette affaire devant le délégué du procureur.» L’avocat ne comprend pas le choix d’une telle poursuite. Un sentiment partagé par l’avocat du chef de police: « Je constate que la ville ne se pose pas partie civile dans cette affaire, peut-être en a-t-elle pris la mesure. »

Coup de théâtre

La plaidoirie de l’avocat du chauffeur fut brève. Après avoir lancé au président « Les policiers sont coupables d’humanité dans ce dossier », il affirme qu’en ce qui concerne son client, l’usage de faux ne peut-être avéré. Au même moment, il sort fièrement de son dossier l’originale de la contravention sur laquelle est inscrit le motif suivant : franchissement de feu rouge. Le chauffeur est donc en possession d’une amende dont il s’est acquitté, et qui pour le coup, est parfaitement officielle. Le procureur bondit alors de sa chaise : « Vous n’avez pas porté cette pièce à ma connaissance ! »  L’avocat, sourire aux lèvres, conclut que l’usage de faux ne peut être retenu. En ce qui concerne les trois policiers, le jugement sera rendu le 15 janvier.

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10 décembre 2009

Moins de prix mais plus d'argent

A l’issue de cette semaine cannoise consacrée au septième art, la cérémonie de clôture récompensera les films qui auront marqué le festival, ce soir au théâtre Croisette. Adieu au prix de la musique, adieu au prix des jeunes. Cette année, le nombre de récompenses décernées par les Rencontres a été réduit de moitié.  La raison ? Comme bien souvent, c’est une question de moyens. Les éditions précédentes nécessitaient « une organisation très compliquée pour des sommes presque dérisoires » confie Gérard Camy, président de Cannes Cinéma. Cette révision fera le bonheur du lauréat du Grand prix du Jury qui se verra remettre une enveloppe de 4300 euros par Cannes Cinéma et Titrafilm, sous-titreur officiel des RCC. Le film qui aura la préférence des spectateurs recevra 1000 euros. Pour Gérard Camy, « cela va nous  permettre d’apporter une contribution plus importante aux distributeurs de ces films peu connus ».

La qualité prime sur le thème
Pierre de Gardebosc et Gérard Camy sont en charge de la sélection baptisée « Panorama des festivals ». Un seul critère : les huit films doivent avoir été primés dans d’autres festivals, à l’exception de ceux récompensés en mai à Cannes. La qualité des longs métrages prime sur le thème des Rencontres, n’y voyez donc qu’une coïncidence si certaines histoires mêlent cuisine et cinéma. L’éventail est large et promet une « sélection de qualité », selon le président de Cannes Cinéma.

Le Prix du public
Tous les jours, deux films projetés en avant-première sont soumis au vote du public. Après chaque séance, une urne attend les petits coupons blancs découpés par les spectateurs. Le principe apparaît quelque peu confus pour certains. Comme ce couple qui mercredi soir, après l’avant première de Soul Kitchen de Fatih Akin, a déposé la mauvaise partie du coupon dans l’urne. « Ce n’est vraiment pas logique », s’est légèrement emporté monsieur en apprenant que son vote ne serait pas comptabilisé. Pourtant tout le monde ne vote pas. Lors de la projection du film En eaux troubles d’Erik Poppe, seuls 94 spectateurs sur les 148 présents ont émis un avis. 

Le Grand Prix
Le jury est composé de cinq professionnels et de deux étudiantes : Nina Wöhrel est élève au BTS Audiovisuel du Lycée Carnot et Clara Bureau en filière cinéma au lycée Bristol.  Roland Hélié et  Alain Bévérini sont tous deux critiques de cinéma. Pascale Arbillot est actrice,  Pierre William Glenn, chef opérateur, et Bruno Verjus, écrivain et gastronome. A l’heure où nous mettons sous presse, aucune information ne s’est échappée des délibérations.

8 décembre 2009

Pourquoi la bouffe ?

Les Rencontres cinématographiques de Cannes vous ont concocté une déclinaison cinématographique alléchante. Après l’écologie et la musique, cette année, place à la cuisine !

Carpaccio de Saint-Jacques marinées aux baies roses, lieu jaune de ligne aux girolles et au foie gras chaud, croustillant glacé chocolat Guanaja et sa crème brûlée pur Arabica. Une farandole de saveurs où le vin tient, lui aussi, un rôle majeur. En France, la gastronomie c’est un art. Plutôt sucré, plutôt salé ? Un penchant pour les comédies romantiques ou pour la science fiction ? En cuisine comme au cinéma, tout est question de sensibilité. Au delà de ça, manger est surtout un art de vivre au quotidien. Pour certains, le repas reste synonyme de partage, pour d’autres il devient prétexte pour s’éclipser. Parce qu’à travers la nourriture tout s’exprime, le cinéma décortique nos comportements pour révéler avec finesse la complexité des relations humaines.

Le cinéma passe à table

Le ventre du cinéma renferme les symptômes d’une époque. De la surconsommation avec La grande bouffe à l’excès des fast-food dans Super size me, du cynisme de Sweeney Todd à l’obsession de la jeunesse dans Nouvelle cuisine : le menu des 22es rencontres cinématographiques de Cannes promet d’être varié. Avec aussi l’humour de Ratatouille, un soupçon de sensualité dans Le chocolat ou encore l’univers fantastique de Delicatessen. Un tour de table de chefs d’œuvre à savourer sans modération !

Projeté en 1895, le repas de bébé des Frères Lumières, un des premiers films de l’histoire du cinéma, fait de la cuisine un thème central. Un thème devenu depuis récurrent. Cuisine et cinéma seraient-ils alors intimement liés ? Le rapport d’un personnage à la nourriture révèle souvent un aspect de son caractère, dévoile sa sensibilité. Une sensibilité qui fait écho à l’émotion du spectateur. Devant son assiette comme face à son écran, chacun régit différemment.

Finalement une séance de cinéma c’est un peu comme un bon vin. Il faut savoir s’imprégner d’une atmosphère comme on se laisserait emporter par les effluves. Voyager hors du temps et apprécier la virée.

20 novembre 2009

Une mélodie des profondeurs

Exposition Videodrones de Celeste Boursier-Mougenot, au  Musée national Marc Chagall

videodrone_okIls étaient nombreux, samedi 7 novembre, réunis dans le hall du Musée Chagall de Nice. Nombreux, en file indienne, à attendre leur tour pour découvrir Videodrones. La nouvelle œuvre de Celeste Boursier-Mougenot intrigue.  A travers une vitre qui donne sur le jardin,  les visiteurs peuvent déjà apercevoir  un bassin dans lequel évoluent des poissons rouges. Un bassin dans lequel trône un curieux dispositif : des aquariums sans poissons, devenus   le berceau de caméras, et de capteurs pour l’occasion.

Après quelques minutes d’attente, le brouhaha des interrogations  s’évanouit et laisse place à une atmosphère « océanique ».  A l’intérieur,  sur des écrans géants, sont projetées les images captées par les caméras à l’intérieur de la marre. Le visiteur se retrouve ainsi face à des poissons rouges géants. L’expérience visuelle est accompagnée, en simultanée, par une ambiance sonore. La circulation des poissons dans la mare crée des impulsions, similaires au son du filtre d’un aquarium.  Le volume du son augmente au fur et à mesure que les poissons s’approchent de la caméra. Il crée ainsi une musique composée à partir de capteurs installées dans les aquariums.

Une œuvre musicale  « naturelle »
Céleste Bousier-Mougenot est également compositeur.  Dans Videodrones, il cède à l’environnement la création mélodique, il donne une forme plus autonome à la musique. Celeste Bousier-Mougenot utilise le vivant et crée ainsi une œuvre animée par un mouvement naturel. L’exposition actuelle est la sixième version du concept Videodrones. L’artiste adapte chacune de ses oeuvres à l’environnement de ses lieux d’exposition.

Une musique ou du bruit ?
Chacun est libre d’apprécier les sensations sonores comme il l’entend. Peut- être était-ce du à un dysfonctionnement dans le dispositif, mais ce samedi, il était difficile de percevoir une certaine  musicalité.  Un visiteur  n’a pas manqué de le souligner : « C’est un art souffrant, ce bruit m’insupporte ».  Alors si la musique n’était pas évidente, les interprétations elles, étaient bien présentes. Pour certains, au-delà d’une expérience sonore, il faut voir dans l’œuvre de Celeste Boursier-Mougenot une sorte de processus inversé : les visiteurs se retrouvent à leur tour enfermés, observés par des poissons rouges libérés. « On est disposés comme des poissons dans un bocal » remarque Eichi Aoki, photographe.Pour Gérard Ayache, avocat : « Dans la religion juive, le poisson qui a toujours les yeux ouverts symbolise l’œil de Dieu qui veille sur nous. »

Chacun propose sa propre interprétation.  Face à une œuvre d’art contemporaine, les réactions sont toujours personnelles, parfois même étonnantes. Le titre de  l’oeuvre d’ art, nous offre peut-être une piste de réflexion ? Videodrones, une allusion subtile à Videodrome, un film culte de  David Lynch: où le monde virtuel prend le pas sur le monde réel, où l’observateur devient objet d’observation.      

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